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Monos Locos

15 avril 2016

Pays sage

Qu'il sera beau notre monde petite fleure car de l'amour nous ressortirons vainqueur. En un ciel de toi parsemé, je m'abandonnerai, les yeux face à l'immensité.

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24 décembre 2015

Derniers maux

Qu'il est étrange de me dire que je m'en irai sans avoir tout dit, sans avoir su mettre un visage à la liberté, sans savoir où l'horizon s'arrête. Aux soirs de lassitude autour des mêmes blessures, derrière le même sourire se refermeront les matins tant espéré, les amis devenu étranger, les rêves imbéciles et les minutes qui passent trop vite. Le soleil fera à nouveau le tour de la Terre et je me plongerai dans l'ordinaire, l'enfer des pas à venir, l'aube des souvenirs. Enlève ton masque et montre moi tes yeux incontinent devenir ces cicatrices qui ne se referment qu'une fois toutes les voix évanouies. Vivons d'ivresse et de plénitude, fuguons loin de tout trouver un point de chute à l'horizon.

11 janvier 2015

Parfum d'ailleurs

Je me suis résigné à ne plus attendre, a ne plus t'attendre. J'ai fini par déserter, osé charmer l'inconnu. Un nouveau sourire, une nouvelle existance et sur mon corps des mains de femme agrippèrent les bouts éparpillés de mon coeur, perdu à chercher celui du monde. Boum boum, quand votre coeur fait boum il est encore temps d'y croire et sur mon corps je me souviens des courbes Asturiennes, de l'herbe humide de sa campagne agitée, du regard de Nazar à la porte du bonheur, de la gorge verdoyante de la sainte croix, de l'Etna qui se reveillait pour incendier le limon, du reflet de la lune sur un canal sans interdit. Tout ces souvenirs se blotissent tandis qu'en mes yeux résignés j'enfuyais leurs profondeurs dans un trou de mémoire à en oublier le coeur du monde. L'aventure.

16 décembre 2014

L'horloge

Á défault de trouver la fameuse dans la botte de foin je me contente d'en regarder une tourner dans l'horloge. Elle fait la course contre le temps, elle aussi! Sans le moindre attirail, pensais je, une sacrée motivée. Elle ne doit pas avoir souvent le temps de rêver. Comme l'imbécile heureux, aigri, accoudé au comptoir pour qui la rêverie se paye en solitude, pour qui le vent est visible,visiblement.Celui-ci même, perclu dans son alcôve de carrière, cloué aux règles, à la bienscéance des ombres blanches, aux rires faux arthrosés, déjà, des courbettes calculées, aux info vides, à la météo. Quel temps de merde! Un temps à trouver l'amour dans les enclos vitrés. Une bonne drache et l'âme sort le para-soleil! Il y'a tant de raisons qui ont tort. La vérité, la vérité, la vérité. Après le graal voici la vérité. Comme tout ahuri qui se respecte j'ai courru un certain temps après. Maintes maintes essais, différents catalyseurs, différents états d'âmes mais pas de vérité.

10 décembre 2014

Ne t'en fait pas

Tout comme le cendrier, la vie se rempli de cendres.

Enfin le déclin, la nuit peut se faire entendre.

L'humeur n'étant plus aux rires, aux filles

Mais à la sagesse de l'éléphant d'Asie.

 

Ancien combattant d'une guerre oubliée

Mon coeur qui a, sous vos coups plié,

Se remémore l'heure où l'enfant innocent roupillait,

Le réconfort d'être de son futur le seul ouvrier.

 

L'heure où grandissant, la rue comme bouclier

Il devint Homme et parmi les fous criait

Sa haine et sa force que nul ne sû plier.

La nuit je l'entends encore me supplier!

 

Pourquoi refuses-tu la vie, pourquoi ne veux-tu briller,

Pourquoi ces excuses, ces broutilles pour t'oublier?

Embrasse la vie, chéri la à t'en faire fusiller,

Ne t'en fait pas, nul ne part d'ici avec des chaines que l'on ne pû scier.

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10 décembre 2014

Devenir adulte

Enjambe l'enfant mirrifique cruauté,

Ô vil pas de vie qu'as tu cru m'oter?

Vois, du haut des falaises dispercées,

Se pâmer mes fadaises diaprées.

 

Ne s'érodera ni ma fierté

Ni la volupté qui me fit heler

Ces créatures filles du léthé.

Vent décati, hochet tant regreté.

10 décembre 2014

Espoir clair

Avant que ma peau comme la mer ne plisse au vent que déjà sur mon cœur, ce supplice, ne se dessine le temps, qu'aux jours de lassitude la vie ne m'habille de bois, qu'elle finisse par se méfier de moi, je garde amer, mes sourires d’enfants mes rêves d’antan, tentant d'oublier le poid du sablier. Comment savoir qui l’on est sans avoir vu son ombre se confondre avec son sang, sans avoir accepté la noirceur au grand jour, sans avoir perdu de vue l'amour?Seuls face à l'imprévu, mes yeux, fenêtres de l’âme, combattent au mieux le funeste drame qu’est le parcours d’une larme. Ce chemin tant parcouru  desseche mon cœur, ce cimetière des eaux tristes attend la bonne embouchure pour se laisser couler, se laisser sombrer au plaisir de la fuite. Seul sous la nuit, sans lune, sans thune, sans horizons, quand la tise et le spleen sont les seules raisons, quand en chaques étoiles sonnent l’oraison alors tombe la vérité. De quel soleil vais-je donc hériter pour créer l’aube, pour aimer l’autre, pour rêver tôt d’un troupeau plus beau qu’un verger d’argent? Impreigné d'antan je tisse mes idées de poussière avant que le soleil ne pousse hier et de ses deux mains fières n’agrippe la fièvre d’un espoir clair.

10 décembre 2014

Myopie d'une fée

Au raie d'un soleil bleu tes deux beaux yeux billeux entrouverts lançaient des signeaux qui, toujours, me hantent l'hiver. Pourquoi, jeune fée de qui l'éffet d'un regard accapara le trouvère, la nuit pour cause d'une pourriture, au prêt des hommes dois-tu chercher nourriture? A ta vue, éphémere passante, mon coeur s'est retourné. Toi qui ne demanda qu'a aimer, me pardonneras-tu jamais de m'être tû, d'un bas regard avoir mis les voiles vers mon propre cafard? Tu avais l'âge des innocents, l'âge des hymnes et des chants qui s'oublient en blanchissant. Je revois le vide de ton espoir, ta résignation marbrant ce coeur qui ne t'appartenait plus. Ton bourreau méritait le sang, l'infamie, un crysantème comme seule compagnie.J'aurais dû m'attacher à toi, t'emmener loin de toi même et me battre avec l'unique virulence que j'use pour ma propre vie. Tu devins depuis ce triste jour, ma nature, ma fatalité, ma fugitive. J'aurais voulu tourner tes jours en chanson d'amour, dancer aux portes de la destinée, ivre de rêves.Te voilà errante, probablement, dans un parc, le bras percé ,inconsciente, un paradis éphémère te redonnant le sourire d'un ange mort de n'avoir pû aimer autrement, coule dans tes veines. Vacillante merveille, il t'avais promis l'impossible, te l'a injecté et te voici sur ce trottoir à amonceler les histoires des hommes qui, comme moi, refusèrent tes charmes. Mon enfant, ma soeur, pardonne moi.

10 décembre 2014

Le plongeur

Me voilà entouré de ces tristes arbres, dépérissant à coup de métro bouleau sodo ils poussent, pourrissent, dégoulinent le longs des idées des autres, des autoroutes, des villes pavées d’ennuis, d’amoures impossibles, de haines plus que plausibles, de raisons d’être saule parmi les pleureurs. A quoi bon, à quoi bon, à quoi bon, à quoi bon… Bon à quoi pensais je? A tout sans doute et à rien en même temps. Oui c’est possible ! Certains le feignent mais combien peu savent le faire avec art et passion. Le chômage du cœur ça peut s’apprendre très jeune, deux mois à peine de tirer et Bim, cadeau d’affiliation, bienvenu à l’orphelinat, la maison des 100 cœurs !!!C’est un nom ça! Pas besoin de sopalains, ils sont offerts à l’achat de votre vie à condition de n’espérer que peu, voire pas, voire options d’achat avec payement en fin de consommation. Bourrus qu’ils sont tous trop occupé à penser aux choses, ces choses aux quels nul (soit disant) ne peut échapper sauf à condition d’avoir l’artiche de coté et encore, de nos jours msieur, c’est pas donné à tout le monde de l’avoir. Paraît qu’on attrape des maladies de richards, qu’on déprime, qu’on s’éparpille aux quatres coins de la rose, des choses! Rien n’est simple en vérité ! En voyageant ne découvre-t-on pas également de tristes pauvretés cachées dans des villes bidons, pas bien de chez nous? On dit qu’après on se dit qu’on à de la chance. De la chance, rendez comptes? De la chance d’être moi! Si c’est pas merveilleusement con de devoir être soit! Pas plus tard qu’jadis j’étais quelqu’un d’autre a dit bouddha. Une femme de ménage je crois, ou un chanteur de variété, ou bien encore un plongeur. Les vrais plongeurs, ceux qui ont les doigts ridés cause de la flotte et du savon qui rend tout propre les assiettes. Moi savez quand j’avais 20 ans j’avais, malheureusement, encore des espoirs d’horizons. Des horizons pas du tout pareilles au mien qui auraient une légère saveur de poésie. Oui la poésie, le truc qui fait chanter les mots. Parait que c’est pas donné à tout le monde d’être poète, parait qu’ils ont des maladies, une espèce de malédiction parait! Faut dire y’en a un qui à ouvert une tombe qu’il aurait pas dû . La tombe du spleen, il l’a réveillé ont m’a dit ! Je pense qu’il est mort avec mais ça c’est autre chose encore!

La vie ne dépend que de toi m’avait on dit en rêve, le lendemain, avec mes espoirs aux portes d’actiris, j’avais l’air malin. Nom, prénom, carte d’identité. Mais ils ne m’ont jamais demander de montrer mes espoirs, l’argutie n’étant pas nécessaire apparemment. J’ai obtenu un numéro de dossier grâce à mon identité. Faut parfois savoir donner quitus aux bonnes gens. L’espoir c’est bien mais c’est pas payable pour tout le monde pensais je. C’est-à-dire que peut-être, enfin, pensais je, on à pas la même sève dans les veines. Elle coule peut être pas pareille en fonction du porte rêve? J’ai jamais aimé les piscines... Enfin, c’est une tâche bien rude que d’être ici bas, quelqu’un . Quelqu’un de vrais, de simple, d’autre que moi. Marcel m’a murmurer l’autre jour qu’on ne guéri d’une souffrance qu’en l’éprouvant pleinement. Je m’éffeuille à tenter de gagner mon propre jardin, quitte à le payer d’une vie ou deux. Je fait en sorte de sentir chaque nouveau bourgeon qui peut être ne passera pas le printemps. J’essaye d’éprouver l’existence d’un ancien moi. Le plongeur, la femme de ménage. Je laisse le chanteur à l’histoire, à la variété .

La mort ne dépend pas de toi m’avait on dit, on crève. Le lendemain, avec ma vie j’avais l’air malin. Âge, profession, statut. En voilà de la mort mzelle, celle de mes petits horizons, de ma poésie, de ma cime. Comprendrais je, seulement alors, un peu mieux mes racines, incapables d’avoir connu l’ailleurs. Le beau! Le vrai! Ah si seulement tout cella était et ne devenait pas, l’espace d’une ondée lacrymale, la fleur de la vie. Celle que l’on hume avec son tarin le plus fin, le plus nostalgique d’un âge simple. Là ou ne poussaient que lorsqu’on ne savaient les lire les horloges aux pognes et qui aujourd’hui ne servent qu’a rythmer le spleen. A quoi bon chercher quand on oublie.

10 décembre 2014

N'avons nous pas jusqu'à l'enfer?

Il ne bat plus mesure. Mordu, empreint de tes cannines, mon coeur se contente de marques d'énée tel de sa masure un mélancolique vagabond.Confortable taudis, oreiller des blanches nuits, ce débonnaire émule, hagard, tu l'as croqué à en arracher l'envie. Vite! Vite! Vite! Mais pour quoi faire? N'avons nous pas jusqu'à l'enfer?

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Monos Locos
  • Dans la fosse commune du temps naquit l'oubli, ami des longues heures et des secondes filantes, compagnon d'un vieil album photo ayant fait prisonnier nos sourires d'enfant. Poussière d'existence, esquisse d'un paysage personnel, ceci n'est pas un blog.
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