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Monos Locos
10 décembre 2014

Espoir clair

Avant que ma peau comme la mer ne plisse au vent que déjà sur mon cœur, ce supplice, ne se dessine le temps, qu'aux jours de lassitude la vie ne m'habille de bois, qu'elle finisse par se méfier de moi, je garde amer, mes sourires d’enfants mes rêves d’antan, tentant d'oublier le poid du sablier. Comment savoir qui l’on est sans avoir vu son ombre se confondre avec son sang, sans avoir accepté la noirceur au grand jour, sans avoir perdu de vue l'amour?Seuls face à l'imprévu, mes yeux, fenêtres de l’âme, combattent au mieux le funeste drame qu’est le parcours d’une larme. Ce chemin tant parcouru  desseche mon cœur, ce cimetière des eaux tristes attend la bonne embouchure pour se laisser couler, se laisser sombrer au plaisir de la fuite. Seul sous la nuit, sans lune, sans thune, sans horizons, quand la tise et le spleen sont les seules raisons, quand en chaques étoiles sonnent l’oraison alors tombe la vérité. De quel soleil vais-je donc hériter pour créer l’aube, pour aimer l’autre, pour rêver tôt d’un troupeau plus beau qu’un verger d’argent? Impreigné d'antan je tisse mes idées de poussière avant que le soleil ne pousse hier et de ses deux mains fières n’agrippe la fièvre d’un espoir clair.

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Monos Locos
  • Dans la fosse commune du temps naquit l'oubli, ami des longues heures et des secondes filantes, compagnon d'un vieil album photo ayant fait prisonnier nos sourires d'enfant. Poussière d'existence, esquisse d'un paysage personnel, ceci n'est pas un blog.
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